En 2013, Marseille a été élue Capitale Européenne de la Culture, un événement qui promettait modernisation et rayonnement.
Pourtant, dix ans plus tard, de nombreux habitants constatent que la vie quotidienne s’est compliquée, avec des prix qui montent, des quartiers gentrifiés et des inégalités toujours présentes...
1. Des inégalités sociales qui se creusent Malgré l’image festive de 2013, la pauvreté reste un problème majeur :
• Le taux de chômage dans certains quartiers dépasse 35% chez les jeunes, atteignant parfois 50% dans les cités.
• Environ 360 000 personnes dans le département vivent avec moins de 956 € par mois, soit en dessous de 60% du revenu médian.
• Près de 17% des habitants vivent dans une précarité extrême. Image à insérer ici : quartier populaire ou reportage sur les habitants Ces chiffres montrent que le développement culturel n’a pas profité à tous.
2. Un logement devenu hors de portée La transformation urbaine et la rénovation des quartiers ont entraîné :
• Une hausse des loyers, particulièrement dans les quartiers rénovés.
• Une suroccupation plus élevée qu’ailleurs en France (12,7 % contre 9,7 %).
• Une faible proportion de logements sociaux dans les quartiers prioritaires, ce qui exclut de nombreux habitants. Image à insérer ici : comparaison entre ancien et nouveau logement social.
3. La gentrification : des quartiers pour touristes et riches La rénovation a aussi provoqué une gentrification marquée :
• Les habitants historiques sont évincés, remplacés par des populations plus aisées.
• Les commerces locaux ferment pour laisser place à des boutiques touristiques ou internationales.
• Le tissu social des quartiers est profondément transformé, parfois au détriment de la vie locale. Image à insérer ici : rue rénovée avec commerces touristiques.
4. Le tourisme mal maîtrisé Le tourisme a augmenté depuis 2013, mais il a eu des effets négatifs :
• Hausse des prix de l’immobilier, rendant le logement difficile à trouver pour les Marseillais.
• Saturation des infrastructures lors de la haute saison, créant des nuisances pour les habitants.
5. Une image médiatique contrastée. Malgré les efforts pour améliorer l’image de Marseille :
• Les quartiers populaires restent stigmatisés.
• Les médias soulignent souvent la pauvreté et l’insécurité, occultant les réussites culturelles.
Conclusion:
Marseille a changé depuis 2013, mais pas toujours pour le mieux pour ses habitants. Les inégalités, le logement inaccessible et la gentrification pèsent sur la vie quotidienne. Pour que la ville retrouve un équilibre, les politiques doivent viser un développement qui profite à tous et pas seulement aux touristes ou aux quartiers rénovés.
Article de la Provence Publié le 26/09/13 :
Marseille Provence 2013 : 10 millions de visiteurs et une suite à inventer
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